Pentes et côtes à saint Jean de Sixt du 21 au 25 mai 2015.

 

Jeudi 21 mai premières arrivées à l’Arc en ciel, maison recommandée par Patrice qui a quelque intérêt dans sa gestion. Lieu magnifique, maison sympathique et vaste (nous y serons au large et confortable), mais on découvre aussi que l’Arc en ciel n’est pas précisément à St Jean de Sixt mais 300m au dessus, que l’on franchit par une mauvaise route de 2,7 km (et oui, ça fait plus de 10%). Les fins de journées s’annoncent laborieuses……

 

Maxime Didier Ricardo Etienne Patrice et Jacques prennent possession des lieux : rencontre avec Martine, l’accorte maitresse de maison qui a préparé un repas pour 18, tant il est connu que les cyclistes sont de gros mangeurs ! Apéro et vin à volonté : on prend des forces pour le lendemain.

 

Vendredi 22 mai au matin, départ frisquet (2°) mais temps clair. On retrouve Nicolas, guide de montagne parent d’Etienne qui vient faire qq km avec nous en guise d’entrainement pour un triathlon (vu le « faible » niveau de notre équipe (je parle des plus costauds), il fait trois fois la route, puis nous abandonnera pour aller rouler avec des gens sérieux). Arrivés à St Jean on retrouve Emmanuel, qui nous rejoindra chaque jour depuis le Grand Bornand où il réside.

On descend vers Annecy, on attend Etienne et Patrice à un carrefour ….rien. Probablement une crevaison. Un quart d’heure se passe, on téléphone… toujours rien. Un autre quart d’heure se passe re téléphone, re rien. On en conclut qu’ils se sont fait accrocher par une voiture et on décide de revenir sur nos pas pour découvrir le désastre. Finalement coup de fil : Etienne grand individualiste follement épris de liberté, ayant aperçu un château dans le lointain a décidé d’aller méditer sur les lieux, sur les talents de constructeur de nos anciens.

On se retrouve au bord du lac, magnifique, les Furieux partent vers le col de Semnoz, les Philosophes choisissent le tour du lac ses belles villas, ses beaux points de vue, et son hospitalière piste cyclable. Puis col du Marais (déjeuner au petit ramoneur en haut du col. Pas gastronomique mais bien placé), redescente vers Thônes et remontée vers le col de la Croix Fry, 11 km à 7%, qq passages à 10%. Chocolat au col pour se réchauffer et se regrouper  avant le plongeon vers la Clusaz et St Jean de Sixt. Arrivé en bas de la remontée au chalet Patrice qui a un coup de mou confie les clés de la maison pour qu’on redescende le chercher en voiture. Finalement il arrivera par ses propres moyens.

Dans les derniers mètres, les Furieux, un peu défaits rattrape les Philosophes. Ils ont renoncé à passer par le col de la Croix Fry et viennent d’emprunter l’horrible route (très passante) de Thônes à St Jean.

Au total 108km et 1800m de D+ pour les Philosophes, 2600m pour les Furieux.

Philippe nous rejoint pour le repas du soir. Nous sommes donc 7, il y a à manger pour 14 ! En progrès Martine.

 

Samedi 23 mai au petit dèj on retrouve Patrick P qui est arrivé la veille au soir tard. Nous partons via Thônes par une route qui a vu passé le matin des vaches diarrhéiques qui montaient en estive. Lorsqu’on ne s’en fout pas plein les godasses on asperge le vélo qui suit. Après Thônes à droite vers la Balme de Thuy par une très jolie route en balcon qui démarre par un abominable raidard qui doit excéder les 20%. Plus loin on prend la route du plateau des Glières (haut lieu de la résistance et on comprend pourquoi quand on veut y accéder). Ça démarre doucement mais ça se gâte assez vite : 4 km à 9%, un à 7 pour faire croire que ça se calme, un à 10% et on termine à 9%. Pour couronner le tout la route s’interrompt au sommet pendant deux km, et on doit emprunter une abominable piste avec de gros cailloux. Grace à Etienne qui est en prise directe avec le ciel, il n’y aura aucune chute, aucune crevaison, mais les anges gardiens ont du avoir du boulot. Cette piste se termine finalement bien, chez Régina, sympathique resto où on se regroupe et se restaure (à recommander).  Descente raidissime par une mauvaise route vers Petit Bornand: pas question de lâcher les freins. Les Furieux qui devaient aller faire le col de la Colombière renoncent soi disant par ce que les Philosophes les auraient mis en retard (hum, hum !!). Tout le monde remonte donc vers St Jean de Sixt. On n’aura couvert que 70km, par un temps frais mais clair, un peu couvert en fin de journée, mais tout de même 1800m de D+.

Le soir nous étions 8 pour faire honneur au diner prévu pour 14 personnes.

 

Dimanche 24 mai on part vers le col de la Croix Fry mais par la Clusaz cette fois, puis descente et remontée du col du marais dans l’autre sens. On retrouve Patrice qui était passé par Thônes. Les Philosophes s’engagent vers le col de l’Epine par une jolie route pendant que les Furieux descendent dans la vallée pour rattraper au plus vite la route du col de l’Arpetaz. Depuis Ugine remontée (sévère) vers Héry. Heureusement, pause pour laisser à Patrice le temps de remettre sa chaine qui avait sauté (son axe de pédalier étant trop court, la chaine se coince entre le plateau et le cadre, et l’opération lui prend au moins un bon quart d’heure, mis à profit par le reste de l’équipe pour se refaire une santé. D’aucun changerait l’axe de pédalier…).

Après Héry descente dans la vallée où l’on trouve un resto fort accueillant au bord de la Fon, puis remontée à Flumet et enfin au col des Aravis par une belle route, mais un temps menaçant, et des hordes de motards qui gâchent un peu le plaisir. Chocolat au col pour se regrouper, puis descente dans  le froid vers la Clusaz. La remontée au chalet nous réchauffera.

Les Philosophes très étonné de ne pas avoir été rattrapés par les Furieux en avaient conclu que ceux-ci étaient devant eux. Que nenni, ils s’étaient arrêtés dans un resto dans la descente du col de l’Arpetaz. Ce restaurant devait être exceptionnel, car si le récit du passage du col fut expédié en trois phrases, la description du déjeuner nous occupât une heure et demie.

Au total, 99km et 2585m de D+ pour les Philosophes (qui ne le sont pas tant que ça), 108 km et 3050 de D+ pour les Furieux.

Le soir Martine s’est lâché : à manger pour 17.

 

Lundi 25 mai  côte puis pente au programme. L’annonce de pluie pour la mi journée et la perspective du retour nous engage à faire court. Montée au col de la Colombière sous un beau soleil, puis retour (environ 35km et 1400m avec la remontée au chalet). Dernier pot à St Jean. Déjeuner au chalet (Martine nous a préparé un en cas pour 25), puis ménage rangement et…. Retour.

 

Au total quatre jours super, et pas une goutte de pluie.

 

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